Aujourd’hui, grosse journée : nous traversons l’île
d’ouest en est.
Tous les balinais qui nous demandent d’où nous venons et où
nous allons, nous annoncent une très longue route. En effet, nous avons 120km à
parcourir mais avons prévu la journée pour ça. Nous partons donc de Pemuteran
de bonne heure et prenons la route vers Singaraja et Lovina.
La route se fait
bien, et est agréable car nous avons la vue sur la mer pendant un long moment.
Du fait de quelques difficultés de circulation dans la grande ville de
Singaraja, nous décidons de ne pas nous y arrêter mais de continuer notre
route.
C’est donc vers 12h que nous arrivons à Tulamben.
Tulamben est un village occupé par des hébergements et
centres de plongée avec une unique rue principale, ce qui nous permet de
repérer aisément notre logement : Liberty Dive Resort.
L’hôtel dispose de
deux piscines, d’un restaurant et d’un centre de plongée.
.JPG)
Ici, tout le monde n’a que ce mot à la bouche « diving ».
Après avoir repris quelques forces, nous décidons de
profiter de notre avance sur le programme pour plonger sur l’épave du Liberty
dès aujourd’hui. Nous ferons donc 2 plongées : une dans l’après-midi et une
au coucher du soleil, en plongée de nuit.
La mise à l’eau se fait en bas de la ruelle où se trouve
l’hôtel. L’épave ne se trouve qu’à une 20aine de mètres de la rive. Tisnu,
notre guide, nous fait découvrir cet immense et sublime navire et ses habitants.
L’épave offre de nombreux passages internes et est très riche en faune. Nous y
voyons notre premier poisson grenouille, des raies, des platax, des napoléons,
… tous ces poissons sont de bonne taille. Même ceux que nous avons pris
l’habitude de croiser sont impressionnants par leur grandeur. Au-dessus de l’épave (d'une profondeur de 30m
au fond à 3m en haut), de nombreux snorkeler nous accompagnent.
La plongée de nuit est également magnifique avec une
nouvelle vision sur ce bâteau américain coulé par un navire japonais. Un mérou
nous accompagne durant toute la plongée, et notre remontée vers la rive nous
fait croiser des danseuses espagnoles, qui n’ont pas envie de danser ce soir.
Ces deux plongées ne nous ont pas permis d’explorer toute
l’épave, il faudrait donc en faire de nombreuses pour en faire le tour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire