Aujourd'hui nous prenons la route vers la côte Nord de Bali.
Encore une fois la route n’est pas indiquée, nous gardons
donc l’habitude de demander notre chemin assez régulièrement. Nous n’avons pas
pris la route que nous souhaitions mais nous atteignons Banjar.
Nous y visitons le temple bouddhiste de Brahma
Vihara Arama où règne une atmosphère très zen avec des sons de gongs
qui résonnent.
Le sarung est de mise et nous est prêté et le parking
coûte 1000Rp.
Depuis le temple, en hauteur, nous avons une très belle
vue sur la vallée et l’océan.
Puis direction les
sources d’eau chaude Air Panas pour un peu de détente.
Une source naturelle d’eau à 38°C est dirigée
vers des bassins où l’on peut se baigner à condition d’avoir un maillot de
bain. L'entrée est payante (5000Rp par personne) ainsi que le parking surveillé (payant par donation). Des
vestiaires et casiers sont disponibles près des bassins, ainsi qu’un
restaurant.
Nous nous prélassons quelques instants. Nous n’avions pas
particulièrement besoin de nous réchauffer mais c’est agréable pour détendre les courbatures liées à la rando d’hier.
Nous reprenons ensuite la route du Nord, très sympa
lorsqu’elle longe l’Océan et arrivons à Pemuteran pour le déjeuner.
Quel étonnement lorsque nous entendons parler français
de toute part ! En effet Pemuteran est une destination prisée des français pour les
plongées sur Menjangan et les treks dans la réserve.
Nous prenons notre chambre au Tirta Sari Bungalow. Cet hôtel dispose de
bungalows très jolis et spacieux (avec clim) avec douche en extérieur (avec eau
chaude). L’ensemble du domaine est également très joli avec piscine, végétation
verdoyante ….
Après le déjeuner nous nous rendons sur la plage, située à 100m au bout du chemin menant à notre hébergement, pour faire du
snorkeling.
Celle-ci abrite un conservatoire Bio Rock : il s’agit de cages
métalliques déposées au fond de l’eau,
alimentées d’un faible courant électrique qui permet une régénération du
corail supérieure à la vitesse normale (facteur 3 environ). Les coraux ont été détériorès par le passé à cause des ancrages et du braconage à la dynamite.
Autour des zones biorock de beaux coraux se sont
développés et il y a beaucoup de vie : poissons cochers, balistes,
poissons anges, perroquets, picasso, poissons empereurs …En plongeant la tête sous l'eau nous avons l'impression d'être dans un aquarium.
Le soir, nous nous installons au restaurant du Tirta Sari en bord de
piscine (Tirta Sari dispose également d’un warung en bord de
route : les plats et les prix semblent identiques).
Les présentations sont
sublimes avec des assiettes décorées de feuilles de bananier et les menus sont
de type « Lontar ».
Le lontar est un arbre qui ressemble au cocotier dont les feuilles, une fois sechees et decoupees selon un format rectangulaire tres allongé, servent de pages sur lesquelles les Balinais gravent les lettres de leurs livres.
Ces feuilles sont perforées en leur centre et assemblées au moyen d'une cordelette fixée à deux planchettes de bambou.
Ces feuilles sont perforées en leur centre et assemblées au moyen d'une cordelette fixée à deux planchettes de bambou.
Nous y mangeons très
bien et profitons à l’occasion de poisson grillé, issu de la pêche du jour.
En guise d’apéritif, nous goûtons la spécialité
locale : l'Arak Attack.
L’arak est un alcool distillé, transparent, produit à partir de riz ou de sève de cocotier, auquel on ajoute du
miel et du citron.
Le mélange est harmonieux et bien équilibré.
Le mélange est harmonieux et bien équilibré.
Dans la nuit, nous avons la surprise d’être réveillés par
un bruit bizarre assez fort. Il s’agit du cri d’un animal que nous
n’identifions pas encore. Nous découvrirons par la suite dans notre précieux
guide Lonely Planet que c’est le cri d’un gecko.
A Bali, nous croisons 2 types
de lézards : les plus petits et plus fréquents sont les
« cecak », les seconds, plus gros (environ 30cm pour celui qui habite
notre chambre) sont les gecko. Les noms des lézards viennent de leur cri. Le
gecko fait donc un « geck-ooo » répété auquel nous serons par la
suite habitués.
Un Gecko |
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