jeudi 27 septembre 2012

Jour 18 : Jimbaran - Ulu Watu


Aujourd’hui retour sur Bali. 
La compagnie Rocky Fast Cruises vient nous chercher à 10h30 et nous embarquons à 11h. L’organisation nous épate encore : du pick-up au drop-off, en passant par le transfert des bagages, tout se déroule à merveille ! A bord, nous disposons chacun d’une petite bouteille d’eau.
L’océan est encore calme, avec juste une large houle qui passe donc bien.
Après la navigation, nous embarquons dans un monospace qui nous dépose à notre hôtel : Villa Puri Royan à Jimbaran. L’hôtel est un peu vieillot et dispose d’une piscine mais nous l’avons choisi pour le tarif (220000Rp par nuit pour une chambre avec eau chaude et ventilateur) et la situation. Nous sommes à 100m de la plage, 200m des « warungs du centre » et 500m du marché des producteurs.
Jimbaran est une étendue de sable blanc située au sud de l'aéroport, beaucoup plus calme que la région Kuta/Legian. Sur la photo ci-dessous on voit la piste d'atterrisage. Le vent venant du sud est un avantage car nous ne sommes pas dérangés par les bruits des avions.


Dans l’après-midi, nous cherchons à louer un scooter. La chose est plus difficile que prévue, on ne nous en propose pas à tous les coins de rues et nous devons demander. L’hôtel nous propose de nous en trouver un pour 60000Rp. Nous trouvons finalement une boutique qui nous en loue un pour 50000Rp pour 24h, avec le plein. Il est impossible de négocier la demi-journée, du coup nous décidons de le garder jusqu'au lendemain matin.

De nouveau en selle, nous partons pour le temple d’Ulu Watu, le Puri Luhur. La route se fait bien et Ulu Watu est bien indiqué. 15km plus loin, nous voilà arrivés : l’entrée coûte 20000Rp par personne et le parking 2000Rp. Les sarongs nous sont prêtés. 



Nous sommes surpris par la simplicité du temple, dont nous avions beaucoup entendu parler. 
L’intérêt principal du site est son emplacement en haut de falaises donnant sur l’océan indien. 
La vue est sublime et l’on peut se promener un peu le long des falaises pour avoir divers points de vue. 
En bas, nous voyons les vagues se casser sur la roche.





L’autre attraction du site, et pas des moindres : les singes chapardeurs. Le temple est occupé par des dizaines de singes gris. Même quand on ne les voit pas, mieux vaut se méfier.
Ils ont 3 occupations principales : copuler, manger et piquer tout ce qu’ils peuvent aux touristes (pour ensuite troquer ces trophées avec de la nourriture). Il est possible (mais déconseillé) de leur acheter à manger à des vendeurs ambulants. Vous aurez à le faire si un singe vous vole quelque chose. Le vendeur accoure alors pour lui tendre à manger et récupérer votre bien, mais il faudra le remercier. 
De nombreux touristes sont accompagnés de guides. Pour la visite du temple, ce n’est pas indispensable (même si vous obtenez quelques informations supplémentaires) mais les guides sont équipés de bâtons pour faire fuir les singes. 
Les chapeaux, lunettes de soleil, etc doivent donc être rangés, les appareils photos bien attachés. Les bouteilles d’eau volées sont nombreuses. Nous avions donc pris nos précautions et nous pensions « à l’abri » de ces chapardages. C’était sans compter sur la malice des singes qui ont bien repéré que les tongs sont des chaussures qui ne tiennent pas au pied. L’un d’eux a donc essayé, heureusement en vain, de nous en chiper une. Si vous ne les laissez pas faire, ils montrent les dents, mais nous n’avons vu personne blessé par un singe. Nous avons donc été témoins de vols de lunettes, chapeaux, sarongs (retirés pour la photo), bouteilles d’eau, paquets de gâteau, … et des tentatives sur les appareils photos.

Le site est le plus fréquenté en fin de journée (les cars de touristes envahissent le parking), au coucher du soleil. Il est effectivement magnifique depuis ces falaises sur l’océan indien à perte de vue. 



A ce moment se tiennent également des représentations (payantes) de danses kecak, dans une petite arène dressée à cet effet.

Pour le retour, nous ferons notre premier trajet de nuit. Si ce n’est que les routes ne sont pas éclairées, ce n’est pas différent de la journée question circulation.

Pour dîner, nous choisissons d’aller sur la plage, dans un des célèbres warungs de poissons et fruits de mer. Ils sont répartis en 3 groupes : les warungs du nord, à priori les plus touristiques car les premiers en venant en taxi depuis Kuta, les warungs du centre, les plus petits, et les warungs du sud, à priori plus classes dans une zone de boutiques plus raffinées. Pour nous, ce sera les plus proches, ceux du centre. 
Nous passons d’abord devant les viviers et étals de poissons pour une première sélection « qualité » mais tous semblent se valoir. Nous poursuivons donc notre repérage directement par la plage. L’ambiance change : la rue est enfumée par les grillades mais la plage est épargnée et des bougies l’éclairent. Alors que la rue semble déserte de touristes, la plage en est envahie. De nombreuses tables y sont dressées (pour la plupart des tables de 2) dans le sable, face à l’océan et la plupart sont occupées. Notre sélection se fera alors sur la possibilité de manger assez près de l’eau. Une dizaine de rangées se succèdent en effet depuis le bord de mer et les places en première ligne sont les plus prisées. 


Nous mangerons donc en 2e ligne au Bayan Warung, les pieds dans le sable. La carte présente des poissons et fruits de mer avec un prix au poids comprenant l’accompagnement, ainsi que des menus. Nous choisissons chacun un menu : 180000Rp pour 1 filet de red snapper (environ 300g), 4 gambas, 4 clams, 1 langouste et 2 brochettes de calamar, ainsi qu’une soupe, une assiette de crudités, du pain à l’ail, du riz , des légumes, des sauces, 1 petite Bintang, 1 petite bouteille d’eau et une salade de fruits frais. Autant dire que c’est bon et copieux !



Un groupe de musiciens indonésiens passe de warung en warung auprès des différentes tables à la recherche des couples en lune de miel. Leur répertoire est composé de chansons romantiques internationales. Leur interprétation est plutôt folklorique et divertissante.

Pendant le repas, nous avons eu la surprise d’être accompagnés d’un chien qui surveille ce qui se passe autour de nous. Ce chien nous suit depuis la rue de l’hôtel et semble nous avoir adoptés. Lorsque nous quittons le warung, "Hatchi", comme nous le surnommons par sa ressemblance avec le chien du film éponyme, nous suit de nouveau et nous accompagne jusqu’à l’hôtel où il nous précède même. 

1 commentaire:

  1. Belle vue sur les premières photos .. C'est semble vraiment impressionnant, Vous avez aimé beaucoup dans ce temps, surtout si vous êtes dans la plage ..

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